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La profession de généalogiste successoral est née en 1830 à l'initiative d'un notaire parisien. Longtemps représenté par une poignée de cabinets, le métier s'est fortement développé , surtout à partir de la fin du XXième siècle pour compter aujourd'hui une centaine d'Études.
Le généalogiste successoral dispose de nombreuses sources pour lui permettre de mener à bien les missions qui lui sont confiées. Avant tout il y a l'incontournable "État-civil", composé des registres de naissance, mariage et décès, tenu par les mairies et accessible, pour les 75 dernières années uniquement muni d'une autorisation délivrée pour 2 ans par le Service Interministériel des Archives de France. Ces registres sont établis en double exemplaire, dont un est envoyé en début de chaque année au Tribunal Judiciaire dont dépend la commune. Il y a 2 Tribunaux judiciaires en SAVOIE (à Chambéry et Albertville), 3 en HAUTE-SAVOIE (à Annecy, Bonneville et Thonon les Bains), 3 en ISÈRE (à Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Vienne) et 1 dans l'AIN (à Bourg en Bresse).
Mais l'État-civil ne suffit pas à lui tout seul. Le généalogiste successoral peut (et doit) s'appuyer sur d'autres documents consultables aux Archives Départementales (archives militaires, cadastrales, hypothécaires, recensements de population, listes électorales, les jugements et arrêts des différentes juridictions...) ainsi qu'auprès de l'Administration Fiscale pour les déclarations de succession.